L'école des femmes ; la critique de l'école des femmes
ISBN : 9782080268792
Arnolphe croit avoir trouvé le moyen imparable de se marier sans être trompé : il prendra pour femme sa pupille, Agnès, qu'il a élevée dans l'ignorance la plus complète des choses de la vie. Mais lorsque la jeune ingénue rencontre Horace, les projets du barbon se trouvent mis à mal. Dans L'École des femmes, qui fut l'un de ses plus grands succès, Molière s'interroge sur la place des femmes au sein d'une société régentée par les hommes. À sa création en 1662, la pièce fit scandale : on reprocha au dramaturge son immoralité. C'est pour répondre à ses détracteurs qu'il donna La Critique de l'École des femmes. En mettant en scène, dans cette comédie en un acte, un salon où des
Sganarelle ou Le cocu imaginaire
(La scène est à Paris.) D'un côté, un vieux couple fidèle ; de l'autre, deux jouvenceaux éperdument amoureux. Tout semblait parfait, mais il suffit de peu pour que la situation dégénère. Par une série d'habiles quiproquos dont Molière ale secret, chacun s'imagine être trompé par l'autre, et les injures pleuvent avec une violence jubilatoire. Reprenant la figure traditionnelle du cocu, bouc émissaire du fabliau médiéval, Sganarelle exprime l'une des obsessions de Molière : la jalousie. Derrière le portrait de Sganarelle se profile celui de George Dandin. Mais là où George Dandin est tout à fait lucide sur sa situation de cocu, Sganarelle, emporté par ses "visions cornues", s'enferme dans un cauchemar d'infidélité. La jalousie fait dérailler la raison et la propulse dans le pur fantasme.
L'Avare
Vieillard irascible et méprisable, Harpagon s'est laissé consumer par l'appât du gain au point que l'avarice conduit toutes ses relations : c'est un tyran, un égoïste, un paranoïaque sans scrupules, prêt à vendre sa fille et à désargenter son fils pour protéger sa fortune. Quant à sa prétendue attirance pour Mariane, elle ne résistera pas à sa fascination pour l'or... Comédie de caractère inspirée de la pièce La Marmite (Plaute, III siècle avant J. -C.), L'Avare met en scène le pouvoir de l'argent, capable de dévorer un homme comme de détruire les liens familiaux et sociaux. Dossier pédagogique Avec autrui : familles, amis, réseaux.
Le médecin malgré lui
"Il ne faut pas qu'elle meure sans l'ordonnance du médecin". Cette réplique de Sganarelle, médecin malgré lui, fait rire la muette Lucinde qui n'est pas plus muette que Sganarelle n'est médecin ! Elle a inventé ce stratagème pour échapper au mariage que son père a décidé pour elle. Quant à Sganarelle, ce sont les coups de bâton qui l'ont forcé à se faire passer pour un docteur ! Nous sommes dans une comédie, on peut donc parier que tout cela va s'arranger. Et sur le dos de la médecine et de ses pratiquants : nous sommes chez Molière, tout de même ! + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de cinquième.
L'Avare
Dans cette comédie fertile en rebondissements, Molière dresse le portrait féroce d'un avare et dénonce le fonctionnement de la société et de la famille au XVIIe siècle. Une pièce recommandée dans le cadre de l'étude du théâtre en quatrième.
L'école des femmes
Le cocu imaginaire offre le premier modèle de ces personnages dont les souffrances vont constituer l'essence de la comédie. Celle-ci donne, avec Arnolphe et Agnès, l'image des rêves, des désirs, des passions qui agitent le corps et le coeur des hommes. Et l'éveil d'Agnès, malgré la soumission où l'a tenue son tuteur, pose directement, à une société qui ne l'avait jamais entendue avec autant d'acuité, la question de l'éducation des filles, et celle de leur liberté. L'École des femmes marque ainsi une date dans l'oeuvre de Molière et dans l'histoire du théâtre lui-même : elle élargit le champ de la comédie à la peinture de l'homme et de la société, et affirme la dignité et la richesse du genre comique.
L'Ecole des femmes
Arnolphe a élevé sa pupille Agnès dans l'isolement intellectuel et humain le plus total, afin de faire d'elle la plus soumise et la plus fidèle des épouses. Mais l'innocence équivaut-elle à l'ignorance ? A l'époque des mariages d'intérêt et des unions arrangées, Molière met en scène l'amour comme une force de libération et d'accomplissement de soi. Dans une pièce où se mêlent comique et poésie, il propose ainsi une réflexion originale sur l'émancipation de la femme et sur la puissance du sentiment.
Tartuffe
ISBN : 9782081415966
Dès sa première représentation, en 1664, Le Tartuffe, satire de la fausse dévotion et des excès de la bigoterie, provoque le scandale. Devant les accusations d'immoralité " diabolique ", Louis XIV fait interdire la pièce. Elle ne sera autorisée de représentation qu'au terme de cinq années de luttes et de polémiques. Sur scène, un infâme coquin déguisé en ardent religieux sème le chaos. Qu'il tâte le genou d'une femme ou cache le sein d'une autre, Tartuffe n'a qu'une profession de foi : "Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme." Arracher le masque de l'hypocrisie lorsqu'elle se drape dans la dignité moralisatrice de la foi : tel est l'argument de cette comédie, sans conteste l'une des plus acides de Molière.
L'école des femmes
ISBN : 9782253038566
>Molière L'Ecole des femmes Un barbon, Arnolphe, a élevé dans l'ignorance une jeune paysanne, Agnès, afin de pouvoir plus tard l'épouser sans craindre d'elle les infidélités des femmes trop éclairées. Or, de retour de voyage, il rencontre le jeune Horace qui, par un quiproquo qui ne cessera qu'à la fin, l'informe lui-même qu'il s'est épris de sa protégée. Et Agnès apprend vite à l'école de l'amour. Le comique de la pièce repose ainsi pour une large part sur la «confidence perpétuelle» que le jeune blondin fait au vieux barbon, et Molière focalise l'attention sur les réactions désopilantes d'Arnolphe confronté à la narration enthousiaste de ses déconfitures : par un procédé neuf, il soumet donc l'intrigue à l'effet qu'elle provoque. Le
Le Misanthrope
Cette édition du Misanthrope se destine aux élèves de seconde, dont l’un des objets d’étude porte sur « la tragédie et la comédie au XVIIe siècle ». Cette grande comédie permet de découvrir une nouvelle facette du dramaturge, plus sérieuse et plus noire que celle qu’incarnent les farces habituellement étudiées au collège. Le Misanthrope est toujours aussi présent sur les planches (comme en témoignent les nombreuses mises en scène récentes, dont celle de Roland Pilain présentée au festival d’Avignon 2010).