La Curée
ISBN : 9782080247469
"Dans l'histoire naturelle et sociale du Second Empire, La Curée est la note de l'or et de la chair." C'est par ces mots que Zola annonce en 18711e premier grand roman parisien de la série des Rougon-Macquart. En digne successeur de Balzac, il allie ici avec brio la satire et le récit, le tableau de moeurs et le drame, la fiction et une analyse socio-politique acérée du capitalisme conquérant. A travers l'histoire du couple formé par Saccard, le spéculateur frénétique, et Renée, la grande bourgeoise blasée, dans le Paris nouveau, bouleversé par les travaux d'Haussmann, le romancier dévoile les ressorts de la société moderne, qui est encore et toujours la nôtre.
La bête humaine
ISBN : 9782081444638
Des Batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau en main, hanté par une idée fixe : tuer une femme... Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. A la Croix-de-Maufras, lieu-dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l'espoir de s'emparer de son magot. La Bête humaine n'est pas seulement le grand roman ferroviaire du maître du naturalisme : c'est aussi son grand roman du crime – un Dahlia noir signé Zola, où chaque personnage semble être tour à tour le traqueur et la proie. En 1888, au moment d'entamer ce qui allait devenir l'un des volumes les plus célèbres du cycle des Rougon-Macquart, Zola écrit : "Je voudrais quelque chose d'hallucinant, d'effroyable [...], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France.
La faute de l'abbé Mouret
ISBN : 9782081394742
Au milieu des terres désolées de Provence, le jeune abbé Mouret vit dans l'adoration de la Vierge. Consumé par sa passion, usé par un désir qu'il ne comprend pas, il est envoyé au Paradou pour une convalescence tranquille. Dans ce parc enchanteur et luxuriant, réplique terrestre du jardin d'Eden, il succombe à l'amour dans les bras d'une jeune athée qui lui redonne goût à la vie. Qualifié par Huysmans de "poème", La Faute de l'abbé Mouret (1875) est, au-delà du drame d'un prêtre amoureux, un hymne à la nature, au soleil et aux forces vitales, un chant de l'amour et de la sensualité, qui révèle, en marge des "grands romans", un Zola plus trouble et plus secret.
Les Rougon-Macquart Tome 13
ISBN : 9782253004226
1885. Disparition de Hugo. Apparition de Germinal. Voici, dans la France moderne et industrielle, les " Misérables " de Zola. Ce roman des mineurs, c'est aussi l'Enfer, dans un monde dantesque, où l'on " voyage au bout de la nuit ". Mais à la fin du prodigieux itinéraire au centre de la terre, du fond du souterrain où il a vécu si longtemps écrasé, l'homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d'espoirs. C'est la plus belle et la plus grande œuvre de Zola, le poème de la fraternité dans la misère, et le roman de la condition humaine.
L'Assommoir
ISBN : 9782070356690
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement littéraire : Le naturalisme ; Genre et registre : Le roman ouvrier ; L'écrivain à sa table de travail : Du réel au mythe ; Groupement de textes : Figures d'ouvriers ; Chronologie : Émile Zola et son temps ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
La curée
ISBN : 9782266198028
Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l'enrichi impudent né des bouleversements du Baron Haussmann, lancé à la curie du Paris du second Empire. Renée, sa femme, est la parvenue dans toute sa splendeur, affolée de luxe, protectrice et amante de son gendre Maxime, incarnation du vice. Le mari ferme les yeux... un scandale peut toujours se révéler bon à monnayer. Le second volet des terribles « Rougon-Macquart.» est le roman-reportage de « l'or et de la chair» selon Zola. que la justice menaçait alors d'interdiction pour pornographie.
La bête humaine
ISBN : 9782013201032
Le Havre, 1869. Jacques Lantier est rongé par une lourde hérédité. Les femmes réveillent en lui des pulsions meurtrières. Il leur préfère sa Lison, la locomotive qu'il conduit fièrement, jour après jour. Un regard changera tout, celui de Séverine, croisé lors de l'enquête sur le meurtre du président de la Compagnie ferroviaire. Jacques s'éprend de la jeune femme. Elle semble être la seule à pouvoir le guérir de sa folie.
L'argent
ISBN : 9782070372225
Alors, pendant la dernière demi-heure, ce fut la débâcle. Après l'extrême confiance, l'engouement aveugle, arrivait la réaction de la peur, tous se ruant pour vendre, s'il en était temps encore. les cours, de chute en chute, tombèrent à 1 500, à 1 200, à 900. il n'y avait plus d'acheteurs, la plaine restait rase, jonchée de cadavres. au-dessus du sombre grouillement des redingotes, les trois coteurs semblaient être des greffiers mortuaires, enregistrant des décès. Un silence effrayant régna, lorsque, après le coup de cloche de la clôture, le dernier cours de 830 francs fut connu. et la pluie entêtée ruisselait toujours sur le vitrage ; la salle était devenue un cloaque, sous l'égouttement des parapluies et le piétinement de la
L'Assommoir
ISBN : 9782081217706
" Tout L'Assommoir peut se résumer dans cette phrase : "Fermez les cabarets, ouvrez les écoles" ", écrivait Zola en 1877. Afin d'atteindre son idéal - travailler, manger à sa faim et avoir toujours un endroit où dormir -, Gervaise, honnête blanchisseuse installée dans le quartier de la Goutte-d'Or, livre bataille à l'alambic du café voisin. Triomphera-t-elle de la " machine à soûler " les travailleurs ? Accusé de " bas-fondmanie " par les antinaturalistes, attaqué aussi par les républicains, qui lui reprochèrent d'avoir représenté le peuple sous des dehors hideux, Zola a voulu, dans le septième roman des Rougon-Macquart, " peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs ". Roman sur les ouvriers parisiens du Second Empire, L'Assommoir a la langue et l'odeur de la misère.
Thérèse Raquin
ISBN : 9782070418008
Le Figaro du 23 janvier 1868 à propos de Thérèse Raquin : « C'est le résidu de toutes les horreurs. Le sujet est simple, le remords physique de deux amants qui tuent le mari mais qui, ce mari tué, n'osent plus s'étreindre, car voici le supplice délicat qui les attend : "Ils poussèrent un cri et se pressèrent davantage, afin de ne pas laisser entre leur chair de place pour le noyé. Et ils sentaient toujours des lambeaux de Camille, qui s'écrasait ignoblement entre eux." Enfin, un jour, ces deux forçats de la morgue tombent épuisés, empoisonnés, l'un sur l'autre, devant le fauteuil de la vieille mère paralytique, qui jouit intérieurement de ce châtiment par lequel son fils est vengé...