L'ingénu
"On m'a toujours appelé l'Ingénu [...] parce que je dis toujours naïvement ce que je pense, comme je fais tout ce que je veux." Venu du Canada, débarque sur nos côtes un jeune homme à L'humeur vagabonde. On s'émerveille-de son bon sens et de son honnêteté, on le reconnaît bas-breton par miracle, on le convertit, on le baptise. Les malentendus ne font que commencer. En France, tout surprend ce prétendu sauvage : nos usages, nos moeurs, nos idées. Pour nous révéler nos ridicules et nos vices, dénoncer L'obscurantisme et l'oppression, Voltaire adopte le point de vue d'un témoin naïf et sagace. D'où ce perpétuel humour, ce style enchanteur et éclatant de gaieté.
La princesse de Babylone
Formosante, princesse de Babylone, doit se marier ; parmi tous les prétendants, c'est du berger Amazan qu'elle s'éprend. Ce bel inconnu vient du pays des Gangarides, contrée utopique où règne justice, paix et égalité. Amazan lui jure à son tour fidélité ; mais, croyant par erreur qu'elle l'a trahi, il s'en retourne chez lui, et Formosante part à sa recherche. Commence alors un tour du monde qui mènera les héros d'Inde en Egypte, en passant par la Chine, la Russie et toute l'Europe, pour enfin revenir à Babylone. En chemin, ils auront découvert les bienfaits et les méfaits des différents régimes politiques, constaté les ravages de l'Inquisition, mais aussi mis à l'épreuve leur fidélité. À travers eux, Voltaire juge, avec
L'Affaire Calas - Et autres affaires
L'affaire Calas, l'affaire Lally, l'affaire Sirven, l'affaire du chevalier de La Barre : des innocents condamnés sans preuves, des procès instruits au mépris des lois, un cortège de victimes implorant justice ou vengeance (et le plus mystérieux des romans de police : personne n'a jamais su qui avait tué Marc-Antoine Calas). Tous les textes que rassemble ce volume, toutes ces lettres, ces libelles, ces suppliques résument le meilleur Voltaire, le plus courageux, le plus actuel : le fusil ou la prison ont pu remplacer le bûcher, les Calas sont encore de notre temps et il n'y a pas toujours un Voltaire pour le dire.